La peinture devient immersion. Elle capte l’ondulation, la lumière mouvante, la vibration d’un monde végétal en perpétuelle transformation. Elle rend hommage à ces sanctuaires invisibles, où chaque reflet porte une mémoire.
Dans ce flux, quelques formes tiennent — roche, corail, fossiles.
La céramique en est l’écho : elle incarne la stabilité précaire, ce qui résiste encore à l’effacement.
Avec les objets d’art, je fouille les profondeurs du sensible. J’évoque les trésors oubliés, les reliques de l’enfance ensevelis sous le sable. Ce sont des offrandes, des témoins, des fragments précieux arrachés à l’oubli.
Cette collection n’est pas une simple proposition esthétique. C’est une alerte poétique. Une invitation à ralentir, à sentir, à veiller.